🎇 Les Signes De L Appel De Dieu
Celuique Dieu appelle à son service éprouve de la compassion envers celles et ceux qui souffrent, les pauvres, les étrangers, celles et ceux qui ne connaissent pas le Christ. -> une joie profonde Cette allégresse est celle qu’éprouvaient les disciples d’Emmaüs en remontant vers Jérusalem, pour annoncer à leurs compagnons qu’ils avaient vu le Seigneur ressuscité.
Nombreux sont les textes religieux et les doctrines philosophiques anciennes qui estiment que nos dates et lieux de naissance ne sont pas un hasard, mais le fruit d’un plan depuis longtemps préparé. La date à laquelle nous naissons n’est donc pas une coïncidence. Choisir de naître, c’est aussi choisir » le signe auquel on appartiendra. Il n’y a pas de fatalité bien évidemment, mais celui-ci participera à définir ce que nous deviendrons et quelles leçons de vie il nous faudra retenir. S’il y a 12 signes astrologiques, ce n’est pas non plus un hasard. Chacun d’eux représente l’une des étapes du cycle solaire. Chaque signe astrologique est également lié à une constellation et les anges du zodiaque veillent sur tous ceux qui sont nés sous celle-ci. Selon certaines croyances, les anges du zodiaque peuvent aussi nous aider à comprendre les enjeux du signe sous lequel nous sommes nés ; quel chemin emprunter et quel but poursuivre. Anges gardiens et archanges Il existe deux types d’anges les anges gardiens et les archanges. Si les anges gardiens sont supposés n’aider que ceux dont ils ont la charge », les archanges sont là pour accompagner tout le monde. Ils sont dotés de qualités propres, liées au signe qu’ils représentent. Nous sommes tous libres de faire appel à un archange et de lui demander de l’aide par exemple par la prière ou la méditation. Ils sont partout autour de nous, mais nous devons les solliciter pour qu’ils puissent intervenir et nous aider à avancer. Apprenons-en dès à présent un peu plus sur ces 12 archanges et le signe auquel ils appartiennent Bélier l’archange Uriel, le lion ou la lionne de Dieu » L’archange Uriel est donc associé au signe du Bélier. On le définit aussi comme l’ange de la nature, directement lié à la guérison. Ainsi, son rôle est de nous aider à nous reconnecter à la nature sous toutes ses formes physiques et métaphysiques. Pourquoi prier l’archange Uriel ? Invoquez-le si vous aspirez à travailler dans les métiers de l’écologie ou de l’environnement. Invoquez-le aussi si vous souhaitez vous ouvrir à la nature et appréhender ses secrets. Taureau l’archange Chamuel ou Camael, celui qui voit Dieu » L’archange Chamuel est associé au signe du Taureau. Il aide à restaurer la paix familiale, à trouver un équilibre dans ses relations humaines. Si vous avez envie de retrouver une paix intérieure, d’améliorer vos relations que ce soit au travail ou à la maison, appelez l’archange Chamuel à la rescousse. On dit aussi qu’il est capable de nous aider à retrouver les objets perdus. Gémeaux l’archange Zadkiel ou Tsadkiel, la droiture de Dieu » L’archange Zadkiel est donc associé au signe des Gémeaux et on parle de lui comme de l’ange du pardon ». Si vous avez du mal à aller de l’avant, à oublier le passé ou à pardonner à quelqu’un, n’hésitez pas à demander de l’aide à l’archange Zadkiel. Il vous aidera à faire preuve de compassion et à pardonner. Cancer l’archange Gabriel, la puissance de Dieu » L’archange Gabriel est associé au signe du Cancer et il agit comme un transmetteur de la puissance de Dieu ». Vous pouvez vous tourner vers lui si vous avez du mal à trouver les mots justes, dans le but de transmettre un message important. L’archange Gabriel est également d’une aide précieuse afin de rester lié à l’enfant qui se trouve en chacun de nous et donc, afin d’améliorer nos compétences parentales. Lion l’archange Raziel, le secret de Dieu » L’archange Raziel est associé au signe du Lion. Il a un rôle révélateur, celui de vous ouvrir la voie vers les mystères divins » et la connaissance de votre propre âme. Il est un puits de savoir et une aide précieuse lorsque l’on doute de ses objectifs de vie ou du chemin à emprunter. Vous pourrez éventuellement sentir sa présence dans ces petits événements quotidiens qui semblent banals et qui, en fait, vous montrent le chemin à suivre. Si vous faites fréquemment le même rêve, avez des sensations de déjà-vu ou des pensées qui vous assaillent, il pourra vous aider à en déchiffrer la signification profonde. Vierge l’archange Métatron, celui qui occupe le trône à côté de celui de Dieu » L’archange Métatron est associé au signe de la Vierge. Métatron accompagne les êtres sur la voie de la guérison. Il les aide à se remplir d’énergies positives et à se débarrasser des énergies négatives. Il peut également être une sorte de guide pour tous ceux qui souhaitent s’ouvrir à la vie spirituelle, sans vraiment savoir comment s’y prendre. Métatron vous aidera à comprendre les mystères de l’univers et à trouver le chemin de la vie spirituelle. Balance l’archange Jophiel, la beauté de Dieu » L’archange Jophiel est donc associé au signe de la Balance. On le qualifie aussi et assez étonnamment d’ange feng shui ». Il vous aidera à mettre de la beauté dans votre vie, votre monde et votre esprit. Si vous vous sentez assailli par vos pensées, l’archange Jophiel pourra vous aider à faire le vide dans votre tête et à y voir plus clair. Scorpion l’archange Jérémiel, la miséricorde de Dieu » L’archange Jérémiel est associé au signe du Scorpion et on le qualifie couramment de miséricorde de Dieu ». Il aide les êtres à voir leur existence selon une nouvelle perspective. Bref, il ouvre le chemin vers l’aube des leçons qu’il nous faut apprendre. Si vous avez besoin d’être guidé au fil de ces leçons que la vie a mis sur votre chemin ; si vous avez besoin d’aide afin d’évaluer votre évolution, n’hésitez pas à évoquer l’archange Jérémiel. Sagittaire l’archange Raguel, l’ami de Dieu » L’archange Raguel est associé au signe du Sagittaire et son rôle consiste à amener paix et harmonie autour de nous. Si vous faites face à des problèmes de communication ou à des désaccords au sein de vos relations, vous pouvez demander à l’archange Raguel de vous accompagner dans le règlement de ce type de problème. Capricorne l’archange Azrael, celui à qui Dieu vient en aide » L’archange Azrael est associé au signe du Capricorne, on le surnomme aussi l’ange de la mort ». Son rôle est celui d’un passeur, il nous aide à traverser la mort et console nos proches en les accompagnant tout au long de leur deuil. Si vous avez perdu quelqu’un, perdu un amour, vous pouvez solliciter l’aide d’Azrael afin de guérir et d’avancer. Verseau l’archange Uriel, la lumière de Dieu » L’archange Uriel est associé au signe du Verseau et on le nomme aussi l’ange de l’intellect ». Il nous offre créativité, clairvoyance et révélations. Si vous êtes à la recherche d’une solution ou d’une aide afin de prendre une décision, n’hésitez pas à invoquer l’archange Uriel. Poissons l’archange Sandalphon, le frère » L’archange Sandalphon est donc associé au signe des Poissons et il joue le rôle suivant il est un messager auprès de Dieu. Si jamais vous invoquez Sandalphon pour recevoir son aide, soyez très attentif aux mots qui vous viendront en tête que ce soit sous forme de poèmes, de chansons ou autres, ils pourraient être un message ou même une réponse à vos prières.
Ceque l’on peut retenir des Psaumes 50 et 81. À travers son appel à l’écouter, Dieu se montre fidèle à son alliance d’amour tissée à travers le temps. Par l’entremise de son peuple Israël, Il cherche chacun et chacune de nous, peu importe nos égarements, nos tâtonnements, nos hésitations, nos recherches d’amour hors de Lui.
Le terme duâ» Au sens littéral, duâ » signifie appeler ». En général, dans les Textes religieux, duâ» désigne, précisément le fait d’appeler Dieu. En d’autres termes invoquer ». La duâ a toujours été l’arme favorite à laquelle recouraient les Prophètes et les pieux pour cheminer et pour exprimer d’abord la reconnaissance profonde de leur état de servitude mais aussi pour manifester leur désir et leur besoin de se rapprocher du Très-Haut. Le Prophète psl nous a rappelé que le meilleur acte d’adoration, après la lecture du Coran, c’est l’invocation. » Il nous a précisé aussi que l’invocation est la moelle de l’adoration ». Par ces paroles, il nous informe sur la place exceptionnelle de cet acte d’adoration qui n’est pas un acte d’adoration comme un autre. Il a un sens et une portée particulière que nous allons développer ici. Cette portée exceptionnelle trouve d’abord sa confirmation dans divers versets coraniques. On en citera que quatre, ceux qui sont, à notre humble avis, les plus fondamentaux 1/ Et quand Mes serviteurs t’interrogent sur Moi, Je suis tout proche. Je réponds à l’appel quand mon serviteur Me fait appel. Qu’il cherche donc à répondre à Mon appel, et qu’ils croient en Moi. » Coran, Al-Baqara, 2/186 وَإِذَا سَأَلَكَ عِبَادِي عَنِّي فَإِنِّي قَرِيبٌۖ أُجِيبُ دَعۡوَةَ ٱلدَّاعِ إِذَا دَعَانِۖفَلۡيَسۡتَجِيبُواْ لِي وَلۡيُؤۡمِنُواْ بِي لَعَلَّهُمۡ يَرۡشُدُونَ ١٨٦ Dans ce premier verset, Dieu compatit à la détresse de Ses créatures et les encourage à faire appel à Lui. Il est Présent et disponible, II nous promet de venir à notre aide si nous prenons la peine de l’appeler et de répondre à Son appel. 2/ Votre Seigneur a dit Appelez-moi et Je vous exaucerai. Ceux qui, par orgueil, refusent de M’adorer entreront bientôt, humiliés, en Enfer. » Coran, Ghafir, 40/60 وَقَالَ رَبُّكُمُ ٱدۡعُونِيٓ أَسۡتَجِبۡ لَكُمۡۚ إِنَّ ٱلَّذِينَ يَسۡتَكۡبِرُونَ عَنۡ عِبَادَتِيسَيَدۡخُلُونَ جَهَنَّمَ دَاخِرِينَ ٦٠ Dans ce second verset, l’invocation est présentée comme un acte d’adoration par lequel les hommes doivent témoigner de leur servitude. Ce verset affirme ensuite que l’invocation est un devoir car ne pas le faire conduit à une punition. Et enfin, ne pas invoquer Dieu est un signe manifeste d’orgueil. 3/ Dis Mon Seigneur ne se souciera pas de vous si vous ne L’invoquez pas et que vous appelez au mensonge. Vous en verrez bientôt la conséquence inéluctable. » Coran, Al-Furqan, 25/77 قُلۡ مَا يَعۡبَؤُاْ بِكُمۡ رَبِّي لَوۡلَا دُعَآؤُكُمۡۖ فَقَدۡ كَذَّبۡتُمۡ فَسَوۡفَ يَكُونُ لِزَامَۢا ٧٧ Dans ce troisième verset, Dieu affirme qu’Il prendra soin de Ses créatures mais à la mesure de l’intérêt que portera la créature à son Créateur. Et montrer de l’intérêt au Créateur, c’est d’abord L’invoquer. 4/ Quand un malheur atteint un homme, il invoque son Seigneur, il revient repentant vers Lui. Quand ensuite, Dieu lui accorde un bienfait, il oublie le mal dont il avait auparavant demandé d’être délivré... » Coran, Az-Zumar, 39/8 ۞وَإِذَا مَسَّ ٱلۡإِنسَٰنَ ضُرّٞ دَعَا رَبَّهُۥ مُنِيبًا إِلَيۡهِ ثُمَّ إِذَا خَوَّلَهُۥ نِعۡمَةٗ مِّنۡهُنَسِيَ مَا كَانَ يَدۡعُوٓاْ إِلَيۡهِ مِن قَبۡلُ… Dieu dénonce ici l’ingratitude de ceux qui se contentent de L’implorer lorsqu’ils se trouvent dans l’adversité, mais qui L’oublient, dès qu’ils pensent ne plus être dans le besoin. C’est une attitude ingrate pour au moins deux raisons tout d’abord, l’être humain est toujours dans le besoin du Très-Miséricordieux. Le propre de la créature est d’être dans le besoin permanent du Très-Généreux. Il doit donc L’invoquer en permanence. Ensuite, Invoquer Dieu que pour Lui demander est une mauvaise compréhension de la du’a. Invoquer c’est aussi et d’abord Le louer. En fait, en Islam, Invoquer porte deux significations distinctes. Les deux types de du’a Il existe ainsi 2 types d’invocations 1/ L’invocation de l’éloge ou duâ al-’ibâda. 2/ Et l’invocation de la demande ou duâ al-isti’âna. C’est Shaykh Ibn Taymiyya qui a désigné ces deux types d’invocations et a formulé ces deux dénominations duâ al-ibâda, et duâ al-istiâna qui reprennent en fait les deux termes présents dans le verset de la sourate Al-Fâtiha dans lequel on dit C’est Toi que nous adorons ibâda, on offre nos louanges à Dieu, et c’est à Toi que nous implorons l’aide istiâna, on demande à Dieu. » Coran, Al-Fatiha, 1/4 Quand on parle d’ invoquer », de faire duâ », ce qui vient immédiatement à l’esprit est la duâ al-Isti’âna, l’invocation de la demande. Pourtant la duâ al-ibâda, cette invocation du croyant s’adressant directement à Dieu pour lui faire des éloges, est une invocation incontournable. Ces deux types d’invocations à Dieu sont peut-être différents, mais elles sont totalement liées. L’une ne peut pas exister sans l’autre. Si on fait les éloges de Dieu, cela nous entraîne irrémédiablement à demander à Celui Qui répond toujours à celui qui L’appelle. De même, si on demande à Dieu, la bienséance voudrait qu’au préalable, on Lui fasse des éloges. C’est ce qu’a enseigné le Prophète psl. Ayant entendu un croyant adresser une demande à Dieu pendant la prière, il lui dit Lorsque l’un de vous accomplit la prière, qu’il commence par faire des louanges, puis qu’il fasse des bénédictions sur le Prophète ; puis, après cela, qu’il demande ce qu’il veut. » Tirmidhî Les 2 finalités de la duâ se rapprocher et se libérer Les deux finalités de l’invocation répondent aux deux préalables nécessaires pour vivre heureux dans ce monde et dans l’autre rechercher la proximité avec notre Créateur et préserver la liberté de Ses créatures. La première finalité de la duâ SE RAPPROCHER L’invocation répond au désir fondamental du croyant qui veut se rapprocher de Dieu pour Le connaitre. L’invocation est ce qui rapproche le plus l’homme de son Créateur. Certes, Dieu est toujours aussi proche de l’homme que sa veine jugulaire. » mais l’homme, très souvent, se laisse distraire de Dieu. Dieu le sait. Il nous a créés avec nos faiblesses et nos manques. Mais si l’être humain peut perdre ainsi l’avantage de cette proximité qu’il a potentiellement avec le Très-Haut, Il peut tout de même la retrouver par l’invocation. S’il le désire. Ainsi, Dieu nous fait savoir que l’univers qui nous entoure n’a pas été créé en vain Je n’ai créé les Djinns et les Hommes que pour qu’ils M’adorent, Je n’attends d’eux ni subsistance, ni nourriture. » Dhariyat 51/56-57 وَمَا خَلَقۡتُ ٱلۡجِنَّ وَٱلۡإِنسَ إِلَّا لِيَعۡبُدُونِ ٥٦ Et selon Ibn Abbas, le sens du mot M’adorent » ibada cité dans ce verset est celui de la connaissance de Dieu. Dieu nous a donc créés que pour ce seul objectif l’Homme doit aller vers la Connaissance de Dieu. Comment ? Tout simplement par cette première adoration qu’est l’invocation ! C’est pour cela que notre Prophète psl nous dit que l’invocation du’a est l’adoration même. » Tirmidhi Donc connaitre Dieu, c’est L’adorer, et L’adorer c’est L’invoquer. L’invocation, c’est l’expression de notre désir de Le connaitre et de Le reconnaitre. Dieu est ainsi satisfait de nous lorsque nous L’invoquons avec humilité et que nous reconnaissons Sa Toute-Puissance. Comme Il est mécontent de nous lorsqu’on délaisse les invocations car cela traduit ce sentiment ingrat d’autosuffisance vis-à-vis de Celui Qui nous a tout donné. La seconde finalité de la duâ SE LIBERER Dans l’adversité ou non, l’homme, qui est dans le manque permanent, a besoin d’exprimer et d’extérioriser ses douleurs et ses angoisses qui le rongent continuellement. L’homme, par nature, a besoin d’exprimer sa faiblesse, il voudrait qu’on le reconnaisse en prêtant attention à ses plaintes. C’est humain, justement. Mais il est rare que l’expression et la reconnaissance de nos faiblesses riment avec préservation de notre fierté. Le Croyant, qui récuse toute forme de servitude vis à vis d’un autre que Dieu, trouve donc dans l’invocation un espace naturel et sain qui lui permet d’exprimer ce besoin d’amour, de sollicitude et d’apaisement dont ont besoin nos cœurs et nos âmes. La seule faiblesse dont le croyant peut certainement se prévaloir sans aucune honte est bien celle qu’il exprime dans son intimité et avec amour, face à l’Unique, son Créateur. Le fait de le faire vis à vis de Dieu lui permet de lui éviter de le faire trop souvent vis à vis de son prochain et le protège ainsi de toute tentative malsaine de domination. C’est donc la soumission de l’Homme à l’Unique qui fait de lui un être libre. Le lien des cœurs et des âmes par la du’a Parmi les manières les plus nobles et les plus méritoires d’invoquer Dieu, c’est le fait d’invoquer en faveur des autres. C’est une manière d’apprendre à s’effacer, à se décentrer même lorsqu’on est dans le besoin. C’est un type d’invocation que Dieu cite dans le Coran Quand Abraham dit Seigneur, pardonne-moi, ainsi qu’à mes parents et aux croyants le jour où nous rendrons les comptes. » Coran, Abraham, 14/41 رَبَّنَا ٱغۡفِرۡ لِي وَلِوَٰلِدَيَّ وَلِلۡمُؤۡمِنِينَ يَوۡمَ يَقُومُ ٱلۡحِسَابُ ٤١ Ou lorsque Dieu dit au prophète Muhammad psl Et demande pardon pour toi ainsi que pour les croyants et les croyantes. » Coran, Muhammad, 47/19 فَٱعۡلَمۡ أَنَّهُۥ لَآ إِلَٰهَ إِلَّا ٱللَّهُ وَٱسۡتَغۡفِرۡ لِذَنۢبِكَ وَلِلۡمُؤۡمِنِينَ وَٱلۡمُؤۡمِنَٰتِۗ وَٱللَّهُيَعۡلَمُ مُتَقَلَّبَكُمۡ وَمَثۡوَىٰكُمۡ ١٩ Et aussi lorsque nous disons tous lors de nos prières rituelles pendant le tashahud Paix sur nous ainsi que sur les serviteurs pieux. » Il y a en fait trois finalités dans ce type d’invocation pour autrui 1/ Cela renforce les liens d’amour entre les croyants de toute époque et permet de renforcer les liens de parenté, les liens conjugaux, etc. comme il est dit dans ce verset Seigneur, pardonne-nous ainsi qu’à nos frères qui nous ont précédés dans la Foi. » Coran, Al-Hashr, 59/10 …رَبَّنَا ٱغۡفِرۡ لَنَا وَلِإِخۡوَٰنِنَا ٱلَّذِينَ سَبَقُونَا بِٱلۡإِيمَٰنِ… ١٠ 2/ Invoquer pour les pieux, c’est aussi une manière d’exprimer le souhait de vouloir être "avec ceux que Dieu a comblés de bienfaits parmi les prophètes, les véridiques, les martyrs et les vertueux. » Coran, An-Nisa’, 4/69 …مَعَ ٱلَّذِينَ أَنۡعَمَ ٱللَّهُ عَلَيۡهِم مِّنَ ٱلنَّبِيِّۧنَ وَٱلصِّدِّيقِينَ وَٱلشُّهَدَآءِوَٱلصَّٰلِحِينَۚ وَحَسُنَ أُوْلَٰٓئِكَ رَفِيقٗا ٦٩ 3/ Cette invocation est enfin une gratitude envers ces belles personnes qui ont tant fait pour l’Islam et invoquer pour ces personnes, c’est s’accorder une compagnie pieuse dans notre cheminement vers Dieu. Donc invoquer pour autrui crée du lien avec nos frères et sœurs dans la foi, vivants ou morts, présents ou non. Cela démontre notre désir appartenir et de vivre intimement au diapason avec cette communauté de foi en dépassant toutes les limites du temps et de l’espace. C’est une marque de gratitude, de générosité, d’amour et de solidarité exceptionnelle du croyant qui cherche la compagnie des prophètes et des êtres les plus vertueux. Quelle différence entre l’évocation et l’invocation ? En langue française, nous avons des difficultés à percevoir la différence entre l’évocation et l’invocation qui correspond pourtant à deux manières différentes d’appeler Dieu. L’évocation, dans le sens général et commun du terme, est la représentation mentale d’un objet en son absence. On évoque ainsi une personne absente, des vacances passées ou un plat qu’on a apprécié. La capacité à évoquer est indispensable pour permettre à chacun la mémorisation, la compréhension, la réflexion, ou même l’imagination créatrice. L’évocation repose donc sur des images mentales qu’on se construit dans nos têtes. Les processus mentaux suivent ainsi le chemin suivant Perception externe par l’utilisation de nos sens-> Évocation interne-> Méditation/Réflexion-> Action On dresse le profil pédagogique et cognitif d’une personne à partir de sa capacité à évoquer, et non pas seulement par sa capacité à utiliser correctement ses sens. D’ailleurs nous sommes presque tous à la fois auditif», visuel», mais nous nous différencions dans l’étendue, la rapidité et la manière de nous construire des images mentales dans nos têtes et nos cœurs ?. Perception et évocation Nous savons tous qu’il y a une grande différence entre la réalité que nous percevons et l’évocation que nous faisons de cette perception. Le cheminement de l’évocation réalité->perception présente du réel->évocation de notre perception passée est un cheminement intime et très subjectif. Deux personnes qui observent un même objet ne verront certainement pas la même chose. Et s’ils doivent évoquer cet objet en son absence, ils n’auront certainement pas la même évocation de l’objet. Car cela dépendra non seulement d’une perception subjective de leur sens mais aussi et surtout des sentiments et des émotions qui se sont produits lors de cette perception. Et plus notre cerveau se construit, plus le réel nous échappe, parce qu’il devient qu’une construction, que le fruit de multiples interprétations basées sur l’expérience, les préjugés ou des connaissances qui se sont accumulées et qui nous font évoluer dans la manière de percevoir et d’évoquer le monde. Une incapacité à évoquer ? Certaines personnes, quand elles perçoivent le monde réel, se sentent parfois incapable de déclencher ce qui qu’entraînerait l’évocation. Cela arrive lorsque nous refusons à rechercher le sens profond des choses, leur essence qui souvent nous rappelle à nos responsabilités et nous impose de réfléchir au sens premier de cette vie. Par orgueil, par peur, par ignorance ou par insouciance, on sombre dans la facilité et on préfère ainsi éviter d’évoquer. Et on se réfugie parfois dans l’action tout azimut pour compenser notre inconscience. C’est ce qu’on pourrait appeler une incapacité spirituelle à méditer par l’agitation permanente. C’est souvent le cas lorsque nous sommes que dans la réaction face aux multiples événements de la vie. Ne comprenant plus le sens et l’utilité de la méditation, on ne perçoit plus la création comme un monde de signes appelant au souvenir de Dieu. Le monde n’est qu’une multitude de stimulis nous faisant agir et réagir en permanence. Absorber par les tracas et épreuves de nos vies, nous passons d’une crise à une autre, d’une angoisse à une autre sans tenter d’en comprendre le sens profond, sans pouvoir donner un sens à tous cela. Parfois ce sont des réactions émotionnelles débordantes et mal gérées qui nous empêcheront d’évoquer le sens profond des choses. La personne se trouve ainsi comme paralysée et égarée dans son émotivité. C’est une incapacité à méditer par excès d’émotion, une agitation fébrile qui est la traduction d’une fuite de celui qui est incapable de voir dans sa vie la présence du divin. Cela est manifeste lorsqu’on se conçoit que dans l’agir et qu’on pense avec prétention que, seuls, nos actions fondent le réel. Ou lorsqu’on ne maitrise plus nos émotions, ni nos passions et lorsqu’on finit par se laisser gouverner que par elles. Un tel type de comportement ne permet ni l’invocation ni l’évocation. Car pour évoquer et invoquer, il faut apprendre à être à l’écoute du monde et apprendre à se décentrer, apprendre à gérer son ego. Et c’est en multipliant l’invocation comme l’évocation que nous nous éduquons à être dans de telles dispositions. Évocation et Invocation, deux manières de répondre à un seul et même appel Ces deux mots, invocation et évocation, ont la même racine vocation latine vocare en latin qui veut dire appeler », le même sens que le mot arabe du â. Dans le sens religieux et islamique, c’est donc l’appel à/pour Dieu. Les deux mots – invocations et évocations – diffèrent par le lieu de l’appel mais pas sur le destinataire de l’appel Dieu. Pour l’un c’est IN vocare » invocation, et l’autre c’est EX vocare » évocation. L’un c’est l’appel du dedans. Et l’autre, c’est l’appel du dehors – L’appel vers Dieu à partir du cœur dedans, invocation. – Et l’’appel vers Dieu à partir de la création dehors, évocation. L’invocation est intérieure in vocare car elle consiste à faire vivre nos qualités à partir de la méditation par le cœur, par une relation directe, on invoque dans son cœur le Très-Haut que l’on voudrait approcher. Du cœur, on fait donc appel à son intériorité sa fitra pour accéder à la connaissance de Dieu et ainsi avoir une autre perception du monde qui nous entoure. C’est un mouvement du dedans cœur vers le dehors création. L’évocation par contre est extérieure ex vocare, cela consiste à l’utilisation de ses sens extérieurs observation, écoute, parole ou autre pour percevoir et comprendre les signes de la création, et ainsi la présence de Dieu dans le monde et de la faire manifester dans son cœur. C’est donc, ici, un mouvement du dehors création vers le dedans cœur. Invocation et évocation ont donc tous deux le même objectif Aller vers la connaissance de Dieu en s’ouvrant à Sa Lumière dans son cœur invocation ou en méditant Ses signes dans la Création évocation. Pourquoi le négateur ne peut ni invoquer ni évoquer Lorsque Dieu décide de la perte de l’une de Ses créatures qui a décidé de renier Son Créateur, Dieu fait en sorte que ce négateur ne puisse ni invoquer ni évoquer. Pour cela, Dieu lui retire tous les moyens de son invocation invocare, c’est à dire toute possibilité d’utiliser de son cœur et de son entendement que Dieu a décidé de sceller. Et Dieu lui retire aussi tous les moyens de l’évocation exvocare, c’est-à-dire toute possibilité de comprendre le monde car ses sens, sa vue, sa perception du monde sont totalement voilés. C’est ainsi le sens de ce verset où Dieu dit Dieu a scellé leur cœur et leur entendement. De même qu’un voile leur barre la vue…» Coran, Al-Baqara, 2/7 خَتَمَ ٱللَّهُ عَلَىٰ قُلُوبِهِمۡ وَعَلَىٰ سَمۡعِهِمۡۖ وَعَلَىٰٓ أَبۡصَٰرِهِمۡ غِشَٰوَةٞۖ وَلَهُمۡ عَذَابٌعَظِيمٞ ٧ Le cheminement de la connaissance équilibrée de Dieu par son invocation et son évocation se fait donc avec l’aide de ces trois moyens que nous devons préserver 1/ LE COEUR Avec le recueillement dans la lumière des cœurs en méditant et en louant son Seigneur 2/ LA CRÉATION Avec la méditation sur les signes de la création en implorant et en remerciant le Créateur. 3/ LE CORAN C’est le Livre du discernement, signe et lumière à la fois, la Révélation est là pour nous rappeler la méthode et la voie que nous devons emprunter pour vivre cet équilibre et cet harmonie. La respiration spirituelle du croyant se trouve donc dans ces mouvements d’aspiration par l’évocation et d’expiration par l’invocation. Le croyant chemine ainsi en se nourrissant des signes de Dieu dans le monde qui font vivre son coeur qui, lui-même, par sa lumière, fera rayonner sa réalité. Invocations et évocations ne sont en fait que des appels vers Lui qui répondent à l’appel de Sa parole dans le Coran, à l’appel de Sa lumière dans nos cœurs et à l’appel de Ses signes dans la création. YM
Lappel de tous les chrétiens plonge ses racines dans ces 2 commandements. De manière concrète, comment savoir par où commencer. En faisant tout ce que notre main trouve à faire ! Et en recherchant sa volonté. Jordan Raynor est entrepreneur, pasteur et auteur. Il propose trois questions à se poser pour discerner l’appel de Dieu pour
Dieu n'adressa pas d'appel direct à Ésaïe. Ésaïe entendit seulement Dieu demandant Qui enverrai-je ? » L'appel de Dieu n'est pas seulement pour quelques-uns, il s'adresse à tous Qui enverrai-je et qui marchera pour nous ? — Me voici, répondis-je, envoie-moi. Ésaïe 68 » Cela veut dire simplement que parmi les appelés, peu écoutent de manière à être élus. Les élus sont ceux qui, entrés en contact avec Dieu par Jésus-Christ, ont changé leur attitude, et dont les oreilles, débouchées, perçoivent le murmure doux et subtil" répétant sans cesse Qui marchera pour nous ? » Il ne s'agit pas d'un appel direct à un individu, à qui Dieu disait Toi, il te faut aller ! » Dieu n'a pas du tout contraint Ésaïe. Ésaïe se tenait devant Dieu, il entendit l'appel, et il se rendit compte qu'il n'avait qu'un seul parti à prendre, une seule réponse à faire Me voici, envoie-moi. » Débarrassez-vous de l'idée que Dieu viendra vous chercher, avec des injonctions ou des requêtes. Quand notre Seigneur appela ses disciples, il n'exerça sur eux nulle appel, à la fois ardent et serein Suis-moi », s'adressait à des hommes en possession de tout leur sang-froid. Si nous permettons à l'Esprit de Dieu de nous amener devant Dieu, face à face, nous entendrons, comme Ésaïe, le murmure doux et subtil, et librement, sans crainte, nous dirons Me voici, envoie-moi. » L'appel de Dieu traduit la nature de Dieu J'entendis la voix du Seigneur disant Qui enverrai-je ? Ésaïe 68. » Quand nous parlons de l'appel de Dieu, nous oublions trop souvent ce qui est le plus essentiel, la nature même du Dieu qui nous appelle. Il y a bien des appels Celui de la mer, celui des sommets, celui des glaces polaires ; ils ne sont entendus que par ceux qui sont faits pour les entendre. Car pour entendre un tel appel, il faut quelque chose en nous qui s'y rapporte. L'appel de Dieu exprime la nature divine, et non la nôtre. Il y a certains accents de l'appel de Dieu qu'Il nous destine et que nous sommes seuls à percevoir. C'est Dieu même qui s'adresse à nous et à nous seuls sur tel point particulier. Il faut que nous puissions être en communion directe avec Lui. L'appel de Dieu n'est pas du tout l'écho de ma nature propre ; mon tempérament, mes tendances personnelles n'ont rien à y voir. Tant que je suis préoccupé de ma nature propre et de mes aptitudes spéciales, je suis incapable d'entendre l'appel de Dieu. Pour en être capable, il faut que je traverse, comme Ésaïe, une crise qui me transforme et accorde mon âme au diapason de Dieu. La plupart d'entre nous n'ont d'oreille que pour eux mêmes et n'en ont point pour Dieu. Ce qu'est en nous l'appel de Dieu L'appel de Dieu n'est pas un appel à Le servir de telle ou telle manière particulière ; mais je puis, pour moi, l'interpréter ainsi. Par mon contact avec Dieu, je me rends compte de ce que je voudrais faire pour Lui. L'appel de Dieu en nous, c'est avant tout l'expression de ce qu'Il est. La manière dont je puis le servir, c'est l'expression de ce qu'il y a en moi. Quand Dieu jugea bon de révéler en moi son Fils, dit saint Paul, afin que je puisse l'annoncer...», c'est-à-dire en somme exprimer le fait de Sa présence en moi. Le service de Dieu n'est pas autre chose que l'amour et l'adoration assez abondants pour déborder et se répandre au dehors. Mais, à dire vrai, Dieu ne nous appelle pas expressément à le servir ; c'est une toute petite chose qui vient de moi, c'est l'effet naturel de ma vie transformée, Dieu me met en rapport avec Lui, de façon que je puisse comprendre son appel ; alors, de moi-même, par amour pour Lui, je fais ce que je puis. Servir Dieu est l'humble hommage d'un être à qui Dieu s'est révélé. Quand il me communique quelque chose de Lui-même, cette énergie, qui est en moi comme en Lui, me permet d'agir avec Lui. Le Fils de Dieu s'étant révélé en moi, je le sers donc tout naturellement dans tous les détails de ma vie. Appelé à proclamer la Bonne Nouvelle Le Christ ne m'a pas envoyé pour baptiser, mais pour annoncer la Bonne Nouvelle. 1 Corinthiens 117 » Paul déclare ici que l'appel de Dieu, c'est l'appel à proclamer la Bonne Nouvelle, c'est-à-dire la réalité de la Rédemption, dans la personne de notre Seigneur Jésus-Christ. Nous sommes portés à faire de la sanctification le but final de notre enseignement. Paul se sert de ses expériences personnelles simplement à titre d'exemple, mais ce n'est jamais pour lui le but dernier. Aucun texte dans la Bible ne nous ordonne de prêcher le salut ou la sanctification ; notre rôle est d'élever Jésus-Christ. Jean 1232 C'est une mauvaise plaisanterie que d'oser dire Jésus a souffert pour que je devienne, moi, un saint. » Jésus a souffert pour racheter le monde entier, et le placer, restauré, purifié, sans tache, devant le trône de Dieu. Le fait que la Rédemption peut manifester en nous son efficacité est une marque de sa puissance et de sa réalité, mais non pas son but. Si Dieu avait notre nature humaine, comme il serait fatigué, écœuré de nos incessantes prières pour notre salut, pour notre sanctification. Du matin au soir, nous l'accablons de nos requêtes Il nous faut ceci, il faut qu'Il nous délivre de cela ! Quand nous aurons touché le roc profond de l'Évangile, nous ne L'ennuierons plus de nos jérémiades. Paul n'avait qu'une passion proclamer la Bonne Nouvelle. Il acceptait avec empressement les chagrins, les déceptions, les persécutions, parce que tout cela contribuait à faire de lui un serviteur ferme et dévoué de l'Évangile. L'appel qui nous contraint Malheur à moi, si je n'annonce pas la Bonne Nouvelle ! 1 Corinthiens 916 » Prenez garde de ne pas boucher vos oreilles à l'appel de Dieu. Sans doute, quiconque est sauvé est appelé à rendre témoignage de ce fait. Mais ce n'est pas encore là l'appel à prêcher l'Évangile, il ne s'agit que d'un exemple dont on pourrait se servir au cours d'une prédication. Paul, dans ce texte, parles de la contrainte douloureuse qu'il a éprouvée, lorsqu'il s'est agi pour lui d'annoncer la Bonne Nouvelle. Le salut est une affaire toute simple où Dieu se charge de tout Venez à moi et je vous sauverai. » La croix de Jésus-Christ nous impose le salut. Mais pour être son disciple, il faut un choix que nous seuls pouvons faire. Pour que je sois, comme Paul, un véritable serviteur de Jésus-Christ, Dieu me façonne à son gré, sans me demander ma permission jamais. À son gré, Dieu fait de nous le pain rompu, le vin répandu. Être mis à part pour l'Évangile, c'est un déchirement, c'est une agonie Toutes nos ambitions broyées, tous nos désirs supprimés, tout en nous s'effaçant devant cet unique devoir Mis à part pour l'Évangile. » Malheur à celui qui essaye de marcher dans une autre direction, dès qu'il a entendu cet appel ! Quand Dieu vous a saisi, arrière tout autre appel ! Un texte de Oswald Chambers
- Νивափωсоφ г
- Зациմикοпо егωр
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